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  • : Le Bateau Livre
  • : Pédagogie, Bibliographies de littérature jeunesse & Activités autour de la lecture, la recherche documentaire, l'EMI, l'éducation à l'image, le bien-être... (collège-lycée)
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Auteur

  • Mathilde Bernos
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 14:43

TANIGUCHI, Jirô

Elle s’appelait Tomoji

Rue de Sèvres, 2015, 120 p.

ISBN : 978-2-36981-131-2

17 euros

 

 

 

Genre : bande dessinée

Thème : femme – Japon – jeunesse – amour – destin

Niveau : 4e – 3e – lycée – adultes

 

En 1925, le jeune Fumiaki Itô arrive au village, au pied du Mont Yatsugatake. Il souhaite prendre une photo de sa grande-tante pour la rapporter à sa mère. La vieille dame souhaiterait être prise en photo avec sa petite fille Tomoji, qu’elle a recueillie depuis la mort de ses parents. Mais celle-ci tarde à venir et Itô doit repartir… Des années vont passer avant que leurs chemins ne se croisent à nouveau…

 

Cette histoire dresse le portrait d’une femme qui a réellement existé, Tomoji Uchida, fondatrice d’un temple bouddhiste dans la région de Tokyo. Ce projet de commande avait pour objectif de mieux faire connaître sa personnalité et son parcours, comme l’explique l’auteur dans un entretien en fin d’ouvrage. Il a choisi de raconter essentiellement son enfance et son adolescence, jusqu’à son début de vie de femme.

 

Je ne suis pas attirée en général par les mangas, mais Taniguchi est une exception ! J’aime son dessin très doux et surtout sa façon de prêter attention aux petits détails du quotidien, comme dans les haïkus, propres à la culture japonaise. Ses personnages (habituellement des hommes et c’est intéressant de voir ici une de ses histoires avec une héroïne féminine), sont des contemplatifs : L’homme qui marche, Quartier Lointain, Le journal de mon père, Un ciel radieux, L’Orme du Caucase, les années douces… Chacun de ses albums raconte un univers intérieur et onirique, proche de la nature et des sensations. De belles histoires à faire découvrir à des élèves, en alternative aux séries de mangas qu’ils adorent…

 

Taniguchi était à l’honneur cette année au festival de BD d’Angoulême, avec une grande exposition rétrospective.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 22:25

 

CALVINO, Giovanna / MOÜY, Iris de

Ma sorcière et moi

Gallimard, 2015, 48 p

ISBN

14 euros

 

http://www.gallimard-jeunesse.fr/var/storage/images/product/b45/product_9782070659647_244x0.jpg

 

 

Genre : album

Thèmes : sorcière / confiance en soi / grandir

Niveaux : Ecole Primaire

 

 

Une petite fille est sans cesse accompagnée par une sorcière, qui la décourage dans ce qu'elle souhaiterait entreprendre. Mais que se passerait-il si elle cessait de l'écouter ?

 

 

Le livre peut se lire à différent niveaux de lecture. L'enfant peut s'arrêter simplement à l'histoire d'une petite fille qui arrive à se débarrasser d'une encombrante sorcière. En grandissant, il comprendra peu à peu qu'elle évoque les démons intérieurs qui peuvent nous hanter, nous effrayer, bloquer lorsque l'on essaie de grandir et de se dépasser. L'ouvrage aborde différentes peur : du noir, de faire pipi au lit, d'aller vers les autres, de nager, etc. Et finalement comment on arrive peu à peu à apprivoiser ses peurs (ou sa sorcière intérieure).

 

L'auteur est la fille d'Italo Calvino.

 

 

J'aime particulièrement les illustrations, d'Iris de Moüy, au trait sobre et graphique. Le noir et blanc est juste rehaussé de 3 – 4 couleurs. Elle a également illustré la série « Ninon » d'Oscar Brenifier, aux éditions Autrement.

 

Site de l'illustratrice : http://www.irisdemouy.com

Son blog : http://irisdemouy.blogspot.fr

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 22:04

CUVELLIER, Vincent / BADEL, Ronan

Emile : il est 7 heures

Gallimard, 2015, 28 p.

ISBN : 978-2-07065885-5

6 euros

 

http://www.gallimard-jeunesse.fr/var/storage/images/product/e65/product_9782070658855_244x0.jpg

 

Genre : album

thème : enfant – école - heure

Niveau : à partir de 3 ans

 

« Emile, debout ! Il est 7 heures »... Difficile de se lever, s'habiller, prendre son petit déjeuner, partir à l'école... Les activités, les impératifs et les ordres s'enchainent au fil des heures, mais pour Emile, il est toujours 7 heures, « Maman a dit qu'il était 7 heures, il est 7 heures. C'est comme ça et pas autrement. »

 

Emile est un petit garçon à l'expression perpétuellement maussade et pourtant totalement facétieux. Ses propos sont contrebalancés par ceux de sa mère, qui s'exprime en « voix off ». Ce pourrait être tout aussi bien la voix de la conscience d'Emile... Celui-ci a toujours de bonnes raisons de contredire les adultes et d'affirmer ses idées. Une série drôle et attachant, sans aucune mièvrerie.

 

En même temps sort un cahier d'activités qui ravira les fans d'Emile : « Joue avec Emilie : c'est comme ça et pas autrement ! » : 64 pages d'activités et de jeux : jeux d'observation, de mémoire, de mots cachés, de chiffres, devinettes, coloriages, dessins à continuer, points à relier, puzzles, labyrinthes...

 

http://www.gallimard-jeunesse.fr/var/storage/images/product/72f/product_9782070664252_244x0.jpg

 

A lire dans la série, notamment le délicieux « Emile invite une copine » et l'hilarant « Emile veut une chauve-souris ».

 

Autobiographie du même auteur : La fois où je suis devenu écrivain

 

Du même illustrateur : le très sympathique meilleur livre pour apprendre à dessiner une vache

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:22

 

PONCELET, Béatrice

Miroirs

Thierry Magnier, 2015, 48 p.

ISBN 978-2-36474-533-9

29,8 euros

 

http://www.editions-thierry-magnier.com/files_etm/couvs/140/9782364745339.jpg



Genre : album

Thème : miroir / reflet / ressemblance / enfance / hérédité

Niveau : Ecole Primaire ? – 6e – 5e

 

 

La narratrice s'adresse à une interlocutrice invisible, enfant qui grandit peu à peu. Ces fragments de paroles commentent, conseillent, consolent et calment… En filigrane, une référence au livre Alice au Pays des merveilles, représenté au début de l’album.

 

Voilà un livre déconcertant : en carton comme les albums pour enfants, mais de grand format. Le texte est tout aussi surprenant que la forme. Pas d’histoire vraiment, mais une pensée qui se déroule. Il est question d’enfance, de ressemblance, celles que l’on cherche toujours dans les traits d’un enfant... Mais cet enfant en a assez et aimerait bien qu’on la laisse être elle-même, tout simplement. Une chaussure vole en travers du décor et brise le miroir. Au sol, le texte brisé, dans un méli-mélo de jouets divers, de légos, de bobines de fil, de grappes de raisins… Et le calme revient.

 

Textes et illustrations sont intimement mêlés : les miroirs prolongent le texte qui se reflète, se démultiplie, se fragmente… Chaque page est comme une nature morte, le décor un peu nostalgique d’une maison d’enfance. L’auteur mêle habilement peinture à l'ancienne et éléments contemporains.

 

C’est un livre que l’on lit et relit, pour en découvrir chaque fois de nouveaux sens cachés. Annoncé par l’éditeur à partir de 5 ans, il me semble complexe et susceptible d’attirer un public adulte ! J’ai pour ma part adoré l’avoir entre les mains. C’est un magnifique objet. À proposer à des lecteurs plus jeunes pour leur montrer un beau livre-objet (c’est important aussi qu’ils voient de beaux livres !), travailler en arts plastiques sur le thème du reflet ou en associant texte et image. Mais il sera, à mon avis, d’un abord difficile pour les plus jeunes.

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 21:25

 

BIENNE, Gisèle

Retrouver le petit frère

L'Ecole des Loisirs, 2015, 185 p. (Médium)

ISBN : 978-2-211-10782-2

15 euros

 

http://media.cultura.com/media/catalog/product/cache/1/image/500x500/0dc2d03fe217f8c83829496872af24a0/m/a/manoeuvre-maman-quichon-se-fache-9782211107822_0.gif?t=1411152884

 

Thème : disparition – enlèvement – relation frère / sœur

Niveau : 4e – 3e

 

Emma et sa sœur Sophie vont promener leur petit frère le long de la route, vers la forêt. Elles ne le laissent que quelques minutes pour aller voir des canards sur l’étang. Mais à leur retour, elles ne retrouvent qu'une poussette vide et une chaussure. Que s'est-il passé ? Les recherches et l’enquête ne donnent rien. Les certitudes des deux sœurs sont ébranlées et le doute s'insinue en chacun : amis, parents…. Comment grandir et se construire après une telle disparition ? Emma fait tout pour préserver, dans sa tête, le dialogue avec son petit frère, auquel elle écrit des chansons, avec l’espoir de le retrouver…

 

Ce roman traite d’un thème sensible, la disparition d’un enfant. Sa particularité est de s’étaler dans le temps. On suit sur quelques années la famille qui a perdu le petit Odilon. On assiste à l’évolution des sentiments, la façon dont chacun essaie de gérer ce deuil qui n’en n’est pas un, de faire face aux réactions parfois violentes de l’entourage. Beaucoup de références à des textes littéraires, qui ajoutent une touche poétique au récit. Un roman qu’on ne lâche plus quand on l’a commencé. La fin est un peu tirée par les cheveux cependant.

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 20:58

 

HINCKEL, Florence

#Bleue

Syros, 2014, 288 p. (Soon)

ISBN : 978-274-851686-9

15,9 euros

 

http://florencehinckel.com/blog/wp-content/uploads/2015/01/bleue.jpg

 


Genre : science-fiction - Dystopie

Thème : mémoire – Réseaux Sociaux

Niveau : 4e-3e-lycée

 

Astrid, 16 ans, meurt dans un accident. Son petit ami Silas est aussitôt « oblitéré » par la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle, chargée de supprimer toute souffrance psychologique, ce qui a été rendu obligatoire pour les mineurs. Seul un point bleu à l’intérieur du poignet témoigne de cette douleur effacée. Mais est-ce vraiment préférable de tout oublier ? Qui est ce Xavier que Silas rencontre à l’hôpital et qui semble avoir connu Astrid ? Les trois parties permettent de découvrir successivement le point de vue des deux personnages principaux.

 

Le thème rappelle celui du film Eternal Sunshine of the Spotless Mind, où une jeune femme choisissait de faire effacer de sa mémoire celui qu’elle avait aimé. Il avait aussi déjà été évoqué par Florence Hinckel dans son court roman Mémoire en Mi. Elle pointe du doigt une particularité de notre société, pour nous inciter à y réfléchir, comme elle l’avait également fait dans Théa pour l’éternité, qui mettait en avant le culte de l’éternelle jeunesse. Nous vivons dans une société qui tente déjà d’éradiquer la douleur, que ce soit par les médicaments ou différentes formes d’évasions ou d’addictions. Que se passerait-il si cette quête était poussée à l’extrême ?

 

L’autre thématique développée dans ce roman concerne nos usages des réseaux sociaux, auxquels nous sommes de plus en plus connectés, par l’intermédiaire notamment des smartphones. L’auteur imagine un univers où ne pas poster régulièrement son statut est mal perçu par les « amis » virtuels, susceptibles de dénoncer le suspect à la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle… Cet aspect du roman peut susciter des débats intéressants autour des usages d’Internet, avec les élèves.

 

C’est aussi un texte que les adolescents liront avec autant de plaisir que Théa et qui laisse une large part aux émotions et aux sentiments.  

 

Présentation sur le site de l’auteur

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 18:01

 

DONALDSON, Julia / Scheffler, Axel (illustration)

La sorcière dans les airs

Gallimard, 2014, 40 p. + 1 CD (15 min) (Ecoute l’histoire !)

9,9 euros

 

http://www.gallimard-jeunesse.fr/var/storage/images/product/4e0/product_9782070654642_244x0.jpg

 

Genre : conte / album

Thèmes : Amitié, Animaux, Dragon, Sorcière

Niveau : 3 à 6 ans

 

La sorcière s’envole dans les airs sur son balai, avec son chat. Mais le vent souffle et emporte son chapeau, son ruban… Chaque fois un animal lui rapporte l’objet… Chaque fois elle l’accueille sur son balai… Sa gentillesse sera récompensée.

 

Ce conte randonné sympathique, est accessible dès la première année de maternelle. On a un peu peur... mais juste ce qu'il faut pour se faire plaisir et être vite rassuré. L'amitié et la solidarité l'emportent vite sur le dangereux dragon. Le récit, bien écrit, joue avec les sonorités et les rimes.

 

L’enfant peut écouter l’histoire et suivre en regardant les images du livre.

Quelques jeux d’écoute concluent la lecture, avec des questions de compréhension, portant même sur les bruits et musiques (chaque personnage ayant une "personnalité" musicale... qui peut rappeler le procédé de Pierre et le Loup).

 

La collection propose d’autres titres, qui permettent une première autonomie dans la relation aux livres, pour les enfants ne sachant pas encore lire tous seuls. Ce qui n'empêche pas aussi le plaisir de lire et relire avec eux !

 

Court métrage d'animation de 25 minutes, sorti en 2012.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 23:15

 

KERASCOËT

Paper Dolls

Soleil, 2014, 324 p.

ISBN : 978-2-302-04276-6

49,95 euros


 

http://soleilprod.com/images/upload/albums/2973_500.jpg

 

 

 

Genre : livre d’artiste

Thème : dessin / bande dessinée

Niveau : lycée pro (art appliqué / mode…) - adultes

 

 

Ce livre rassemble des dessins représentatifs du travail des Kerascoët (Marie Pommepuy et Sébastien Cosset) depuis 10 ans, sur des supports variés : bande dessinée, animation, jeu vidéo, publicité, ou même textile... Les dessins, de styles très variés, sont classés par noms de couleurs métaphoriques, liés à des sensations :

 

* CHARLOTTE’S LOCKS : ludique/frais/coloré

* ELEPHANT’S BREATH : étrangeté/esprit de conte

* CINDER ROSE : féminin/élégance/adulte

* BLACKENED MIZZLE : peur/dérangeant/sombre

* GOLDEN BUDS : gaieté/floral/jeu graphique

* SPIDER’S STITCH : textile/timbre

* SWEET REPEAT : bande dessinée

 

 

A propos de la variété des techniques utilisées

« les outils créent la surprise dans le dessin, chaque médium nous amène vers une voie qui lui est propre. Il y a également le fait que lorsque l’on maîtrise très bien son outil, le dessin peut devenir trop « technique » et perdre un peu de son âme et de son charme. Pour nous, remettre en question nos « acquis » est un moteur qui nous force à trouver constamment de nouvelles manières d’aborder les choses, sans recette et sans systématisme. Parfois ça marche… mais nous n’avons pas TOUT mis dans le artbook, notre poubelle est vidée assez souvent aussi. »

http://www.9emeart.fr/post/interview/franco-belge/kerascoet-paper-dolls-l-interview-3027

 

 

A propos du travail en duo

«Notre travail commun est le fruit d’une rencontre entre deux personnalités et deux façons de dessiner différentes mais assez miraculeusement complémentaires… Nous ne pouvons pas extraire qui a fait quoi de chacun de nos projets car ceux-ci sont souvent très différents les uns des autres», précise Sébastien. «Pour caricaturer, Marie fait vivre les personnages et Sébastien s’évertue à mettre en valeur le dessin de Marie».

http://www.20minutes.fr/culture/1478011-20141110-preview-bd-decouvrez-10-illustrations-artbook-paper-dolls

 

 

Cet ouvrage est assez pointu, mais peut se révéler être une mine visuelle, pour des lycéens ou étudiants dans le domaine des arts graphiques ou de la mode.

 

C’est aussi un bel objet-livre, avec sa couverture en tissu et des papiers découpés, que l’on peut feuilleter simplement pour le plaisir d’une promenade entre les pages…

 


Le site des illustrateurs : http://www.kerascoet.fr

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 16:05

 

VON WABERER, Keto

Mingus

Rouergue, 2014, 384 p. (Epik)

ISBN : 978-2-8126-0746-2

15,9 euros

 

http://images.noosfere.org/couv/r/rouergue0746-2015.jpg

 

 

Genre : science-fiction – dystopie

Thème : clonage – éthique – génétique - amour

Niveau : 4e – 3e – 2de (bons lecteurs)

 

L’histoire se déroule dans un futur où le monde a été irradié et les animaux ont quasiment disparu. Les hommes ne se reproduisent plus que par clonage, sauf un groupe de femmes qui disposent d’un harem d’hommes reproducteurs... La société, très hiérarchisée, est gouvernée par un tyran qui se clone depuis 200 ans. Mingus, est un être mi-homme, mi-lion. Il a tué son créateur, un scientifique célèbre, et enlevé dans sa fuite une jeune fille issue de l’aristocratie. Mais dans leur fuite, ils sont séparés. Ils vont tout faire pour se retrouver, sans se douter des conséquences…

 

Les narrateurs alternent d’un chapitre à l’autre, ce qui permet d’envisager l’histoire selon plusieurs points de vue. L’auteur décrit un monde original et riche, où chaque groupe vit selon des règles et des codes particuliers. Les deux héros évoquent La Belle et la Bête. L’envie, de comprendre ce monde étrange et de savoir si les deux héros vont se retrouver, tient le lecteur en haleine.

 

Pour de bons lecteurs, en raison de la longueur du récit et de la complexité de l’intrigue.

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 09:27

 

VALENTINE, Jenny

Broken Soup

Ecole des Loisirs, 2014, 233 p. (Médium)

ISBN : 978-2-211-09781-9

17 euros

 

http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/images/couvertures/E143395.gif

Photographie de couverture : Doug armand/Photodisc/getty Images

 

 

Thème : deuil – dépression – secret de famille – amitié – amour - relation frères et sœurs

Niveau : 4e – 3e – 2de

 

Rowan, 15 ans, s’occupe de sa petite sœur Stroma, 6 ans. Depuis la mort de son grand frère Jack, deux ans auparavant, ses parents se sont séparés et sa mère a sombré dans la dépression. Un jour, alors qu’elle fait les courses, un jeune homme inconnu lui rend le négatif d'une photographie qu'elle aurait laissé tomber. Elle refuse d’abord, car ce négatif n’est pas à elle, puis accepte mais le laisse dans un coin. Encouragée par Bee, une fille du lycée qui a assisté à la scène, elle fait développer l’image et ce qu’elle y découvre va bouleverser sa vie…

 

J’ai hésité avant d’entamer la lecture de ce roman, peu attirée par le titre et la couverture. Mais l’auteur retient vite l’attention de son lecteur et maintient le suspens jusqu’au bout. On ne comprend que très progressivement comment ce négatif a pu se retrouver entre les mains de Rowan. Les personnalités des personnages, attachants, sont décrites avec sensibilité. Le tout dernier rebondissement m’a semblé un peu « too much »… Mais je ne doute pas un instant que ce roman, bien écrit et touchant, trouvera ses lecteurs. A avoir donc dans un CDI de collège et lycée. Cela m’a donné envie de découvrir d’autres titres de l’auteur, comme Ma rencontre avec Violet Park ou La Double vie de Cassiel Roadnight.

 

Des commentaires enthousiastes sur

Méli Mélo de livres

Les mots de la fin

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