La présentation faite ici de la bibliothérapie est volontairement partielle et subjective et s’adresse aux enseignants documentaliste, de français ou même bibliothécaires intéressés par cette approche et souhaitant l’adapter dans leur contexte professionnel, afin d’accompagner des enfants et des adolescents. La bibliographie finale permettra d’aller plus loin pour les plus curieux…
I- QU'EST-CE QUE LA BIBLIOTHERAPIE ?
II- COMMENT PRESENTER LA BIBLIOTHERAPIE DANS SA POLITIQUE DOCUMENTAIRE
I- QU’EST-CE QUE LA BIBLIOTHERAPIE ?
1- LA THERAPIE PAR LES LIVRES
L’enseignante documentaliste Armelle Cendo explique que le terme vient de « “Biblio” comme livre, “thérapie” comme soin quand on considère que la lecture permet de restaurer un espace à soi, nécessaire à la compréhension de soi-même et des autres. Quand on parle de bibliothérapie on entend le pouvoir bénéfique de la lecture dans la mesure où les mots écrits permettent d’accéder au registre symbolique, à la métaphore et ainsi aux questionnements d’affleurer. »
La bibliothérapie est une approche de la lecture bien différente de celle que l’on a habituellement dans le cadre scolaire ! L’objectif n’est pas de lire pour enrichir sa culture, analyser les textes… mais de considérer que les mots et les histoires sont susceptibles favoriser le bien-être.
Cette intention repose sur l’idée que nous sommes des êtres ayant besoin du récit pour se construire, comme l’explique l’autrice Nancy Huston dans L’espèce fabulatrice :
- « L’être humain se construit dès la naissance à travers un nom, une famille, l’histoire des parents. Il se construit par et dans la transmission du passé, de visions du futur, de récits fondateurs et mythiques. »
- « Nous sommes une espèce fabulatrice. Nous racontons notre vie plus que nous ne la vivons. »
- « En pénétrant dans notre cerveau, les fictions le forment et le transforment. Plutôt que nous ne les fabriquions, ce sont elles qui nous fabriquent – bricolant pour chacun de nous, au cours des premières années de sa vie, un soi. »
Les neuroscientifiques se sont aperçus que les lecteurs étaient plus empathiques que les non-lecteurs. D’après Régine Detambel, c’est en raison de la gymnastique que l’on fait quand on passe d’un personnage à un autre, en s’identifie à lui…
- « Contrairement aux manuels d’histoire, le roman nous permet de nous identifier à la différence. C’est une sorte d’exercice de notre muscle moral, qui à travers la narration, nous mène à quelque chose de plus large et de plus généreux sur le plan éthique. »
Deux approches différentes de la bibliothérapie se sont développées depuis le début du 20e siècle, d’abord chez les anglosaxons (avec la pionnière Sadie Peterson Delaney, dans un hôpital de l’Alabama vers 2016), et en France.
2- DES LIVRES POUR SOIGNER (« TO CURE »)
L’approche anglo-saxonne de la bibliothérapie envisage de prescrire des textes, comme des médicaments, pour faire face à telle ou telle situation, comme s’ils étaient à même de répondre à des problématiques identiques pour tous et que les lecteurs pouvaient avoir une réaction commune en les lisant. Or, on ne sait jamais ce que l’autre peut ressentir face à telle ou telle lecture, ni si c’est bien le bon livre au bon moment…
On trouve cependant des activités ludiques et créatives qui peuvent être inspirées de cette approche, comme les « consultations poétiques » découvertes à Paris dans le festival « En toutes Lettres » :
On peut aussi penser à organiser son fond en fonction des thématiques que l’on souhaiterait proposer (émotions, situations…), grâce aux choix de mots clés lors du catalogage ou même par la mise en avant temporaire ou permanente de sélections d’ouvrages.
3- DES LIVRES POUR PRENDRE SOIN (« TO CARE » )
En France, on accompagne les lecteurs (et les non lecteurs), pour qu’ils découvrent un chemin personnel à travers les textes qu’on leur propose. On les invite à percevoir comment les mots les touchent, qu’est-ce qu’ils évoquent pour eux…
L’animateur n’est pas un thérapeute (ni dans un contexte de prise en charge psychologique individuelle), mais un médiateur du livre, proposant une animation pour « provoquer une expérience qui va permettre au lecteur d’apprendre à mieux se connaître grâce à la lecture, et, par extension, d’aller vers un mieux-être grâce à cette connaissance affinée de lui-même. » d’après Marine Nina Denis dans les 100 idées pour pratiquer la bibliothérapie.
Cette approche commence à intégrer l’Education Nationale. Aurélie Louvel, ancienne prof doc, développe une « Bibliothérapie jeunesse expressive et créative ». Dans l’Académie de Nice existe le projet de Armelle Cendo et Nora Nagi-Amelin : « Lire Délivre »…
II - COMMENT PRESENTER SON PROJET
DANS LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE ?
Ne pas forcément utiliser le terme « bibliothérapie », mais trouver un intitulé (comme les collègues avec « Lire Délivre »)…
Voici quelques pistes de réflexion, à compléter avec l’article
« Comment présenter un projet autour du bien-être en classe ? »
1- Politique d’acquisition
Les profs docs ont déjà beaucoup de livres à disposition dans le CDI, à réutiliser pour organiser des ateliers de bibliothérapie. On peut bien sûr continuer à…
Enrichir le fonds en fonction de :
- thèmes que l’on souhaite aborder (à travers romans, nouvelles, ou même documentaires) : émotions, grandes étapes de la vie, situation… Notamment pour un « kit d’urgence » (si on veut constituer un corpus sur les émotions par exemple, à proposer si un élève est triste, en colère…).
- poésie
- petit textes courts : collection Mini Syros
- contes philosophiques et citations : philofables de Michel Piquemal…
Exemples sur la base de mon CDI :
- albums « sensibles » :
Baptiste Beaulieu : Les gens sont beaux, On a deux yeux pour voir…
Kobi Yamada : Ose !, Peut-être…
Susan Verde : Le yoga c’est pour moi, Je suis humain, Je suis moi…
Bernard Villiot : Le Souffleur de rêves…
Rendre ce fonds accessible, grâce à :
- un catalogage réfléchi : choix des mots-clés, cotes…
- des sélections thématiques temporaires ou permanentes, mises en valeur dans un espace dédié.
Exemple : ma Petite Bibliothèque de Relaxation au CDI :
2- Aménagement de l’espace
Au quotidien
Faire du CDI un refuge…
Avoir espace confortable, où l’on peut s’asseoir autrement, s’allonger…
Avoir la possibilité de s’isoler, écouter de la musique ou des relaxations.
Aménager des étagères pour les sélections thématiques, sur émotions yoga…
Pour des ateliers bibliothérapeutiques
Voir la partie III
3- PROJET PEDAGOGIQUE
QUAND
- Club hebdomadaire ou ateliers ponctuels sur la pause méridienne.
- Évènements : Nuit de la lecture (3e semaine de janvier), Printemps des poètes (mars), Semaine du bonheur (autour du 20 mars)…
- Séquence pédagogique en français : sur certains thèmes qui s’y prêtent (parler d’amour en 4e…) ou pour inviter à réfléchir à une lecture autrement en sélectionnant un passage qui touche, interroge…
La Collection bibliothérapeutique - Le Bateau Livre
Voici une activité pour accompagner la lecture d'un roman ou une autre œuvre littéraire (conte, poésie...). Au cours de cette lecture, soyez attentifs, pour repérer et relever une (ou plusieur...
http://lebateaulivre.over-blog.fr/collection-bibliotherapeutique
- Projet autour des compétences psychosociales, pour un niveau par exemple, à déterminer lors du CESC (Comité d’Éducation à la Santé et la Citoyenneté)…
- Proposition individualisée : suivi régulier ou ponctuel d’un élève (si on repère un élève triste, en colère…), avec le « kit d’urgence » ou une sélection personnalisée.
QUI : seul ou en partenariat avec
- Profs de français, de langue…
- Infirmière, CPE, co-psy, AESH…
Par exemple les « ordonnances poétiques »
Remèdes poétiques - Le Bateau Livre
La première idée de ma "Réserve à idées" concernait les "consultations poétiques", proposées par l'ensemble artistique du Théâtre de la Ville, à l'occasion du festival "Paris en toutes le...
http://lebateaulivre.over-blog.fr/article-remedes-poetiques-117860585.html
Où : CDI, Gymnase, Cour, extérieur…
POURQUOI
Lister les objectifs pédagogiques et éducatifs :
- donner le goût de lire, en abordant la lecture autrement, par une approche sensible, dans laquelle les élèves peuvent se projeter.
- favoriser le bien-être.
- développer les compétences psycho-sociales.
L’OMS (organisation mondiale de la santé) a défini en 1993 comme « la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. »
Les dix principales CPS vont par deux :
- Savoir résoudre les problèmes / Savoir prendre des décisions
- Avoir une pensée critique / Avoir une pensée créatrice
- Savoir communiquer efficacement / Être habile dans les relations interpersonnelles
- Avoir conscience de soi / Avoir de l’empathie pour les autres
- Savoir gérer son stress / Savoir gérer ses émotions
Elles sont essentielles et étroitement liées à l’estime de soi.
Elles ne s’acquièrent pas par des exercices… mais en vivant, respirant, ressentant, parlant, imaginant… lisant !
COMMENT
Grâce à des approches et des outils qui permettent :
- la relaxation : yoga, sophrologie, méditation…
- une meilleure connaissance de soi, des émotions, des autres, du monde
- le développement de l’intelligence émotionnelle, de l’empathie : CNV…
- la stimulation de la créativité : art-thérapie, bibliothérapie créative
III- COMMENT MONTER UN ATELIER BIBLIOTHERAPEUTIQUE ?
Pour organiser un atelier, je reprends les « 5 R pour prendre l’air » de Respir’ado® : des exercices pour Respirer, Ressentir (sensations, émotions, pensées, besoins), Remuer (yoga, qi gong…), se Relaxer, Réaliser (échanges et activité créative).
Il est possible d’être très libre sur le choix de la thématique, en gardant à l’esprit qu’elle doit pouvoir déclencher chez les ados une implication personnelle, faire remonter des souvenirs, leur permettre d’évoquer émotions, sensations...
- En s’inspirant de la Nuit de la lecture : la peur (2023), le corps (2024), le patrimoine (2025)…
- Autour de différentes émotions
- Autour de grands thèmes humains et philosophiques : grandir, rêver, être libre…
- Pour déclencher des souvenirs : les cabanes, les vêtements, une couleur…
- En lien avec le quotidien des élèves : l’adolescence, l’amitié, apprendre…
Le texte n’est pas au centre comme en cours de français, mais un appui pour mieux se connaître et connaître l’autre. On ne dit même pas forcément ses références lors de l’atelier, ce n’est pas un travail scolaire. Ainsi, on peut proposer des textes méconnus, plutôt que ceux que tout le monde connaît par cœur ou étudiés en classe, pour les faire apprécier.
Proposer plusieurs extraits de longueurs différentes
- Une page ou plus… éventuellement un conte ou un album, mais associé à d’autres titres.
- L’attention ne doit pas être trop longue : que l’on puisse comprendre même si l’on perd le fil un moment.
- Sélectionner des « familles » de textes variées :
- Narrative : pour se projeter dans l’histoire, s’identifier au personnage.
- Poétique : pour apprécier la beauté de la langue, se laisser porter par les métaphores...
- Sensorielle : évoquant des souvenirs sensitifs (carnet de voyage…)
- Même éventuellement documentaire
Favoriser différents points de vue.
- Éviter les injonctions, avec un livre trop frontal par rapport au thème : il n’y a pas qu’un livre pour une même situation.
Attention aux livres qui essaient de remplacer expérience individuelle par un stéréotype. (« Le bonheur selon Ninon » parle de Ninon et non du lecteur…)
- Essayer d’ouvrir le sens : ne pas hésiter à faire une carte mentale pour envisager tous les aspects du thème. Il s’agit de ne pas enfermer l’autre dans un sens que l’on voudrait transmettre.
Par exemple sur l’amour : envisager l’hétérosexualité, l’homosexualité, l’amour parental, fraternel, les animaux, la solitude...
- On ne maîtrise pas tout : Ce n’est pas parce que le texte parle d’un thème que les gens vont le repérer, y adhérer. En revanche, il peut y avoir des éléments dans d’autres textes auxquels on ne s’attend pas et qui vont toucher la personne.
Avoir une approche sensible (et non « instructive » ou moralisatrice)
- Être attentif à la beauté de la langue : ne pas s’appuyer que sur le sens, mais aussi sur les sonorités.
- Préférer la métaphore, dans laquelle chacun peut se projeter.
La littérature, plus que le texte de développement personnel, permet la projection, l’identification, la catharsis… Elle ne propose pas une définition rationnelle, mais des émotions plus complexes et donc plus justes.
Lire, lire et relire
C’est un travail de longue haleine, que l’on peut faire au fur et à mesure de ses lectures, en relevant des passages qui nous paraitraient intéressants.
Voir l’approche de certains élèves avec des couleurs en fonction des émotions.
Répertorier des textes pour des séances de Bibliothérapie - Le Bateau Livre
J'adore quand les #élèves me donnent des idées ! Une #4e (au nom prédestiné...) m'explique son système d'annotation pour garder une trace de ses #émotions et #impressions de ses #lectures ...
Faire choisir des textes par les participants eux-mêmes, qui les apportent le jour J.
3 – L’ORGANISATION MATERIELLE
Le matériel (en plus des livres bien sûr !)
- Pour mettre dans l’ambiance : petites lumières, décorations…
- Pour partager : tisanes, gâteaux, tasses, bouilloire…
- Pour pratiquer : tapis, coussins, chaises…
- Pour écouter : bol tibétain, tingsha, carillons, guitare, musique…
- Pour créer : tables, feutres, crayons, papiers…
- A faire apporter : pyjama, couverture, lampe de poche, objet à raconter, livre à partager…
L’aménagement de l’espace
- Décorer en fonction du thème.
- Disposer une sélection thématique à feuilleter, des citations à piocher, des petits cadeaux pour la fin (chèque lecture)…
- Installer tapis et coussins, de manière à s’assoir en cercle pour les temps d’échanger, se mettre debout, pour les pratiques physiques et s’allonger pour les moments de relaxation.
- Prévoir de s’asseoir à des tables pour l’activité créative.
Avoir éventuellement un petit chariot à roulettes pour déplacer le matériel ou prévoir une activité par table (découper, coller, tamponner, colorier…). - Disposer un coin dégustation avec les tasses, une bouilloire…
4- LES GRANDS TEMPS DE L’ATELIER BIBLIOTHERAPEUTIQUE
Voici une proposition personnelle, dans un contexte scolaire, à adapter en fonction du temps, des lieux, du public…
Selon le nombre, prévoir AU MINIMUM deux heures (15-20 personnes), voire trois, surtout si on veut proposer une activité créative.
Toutes les étapes sont autour d’une thématique commune, qui va permettre de relier les différents exercices, en plongeant les participants dans une atmosphère particulière… On raconte, on improvise en fonction des réactions, autant qu’on lit !
ETAPE 1 : Entrer dans l’atelier
Ce temps permet de faire une coupure entre la vie quotidienne et l’atelier, marquer une pause, être plus attentif, plus détendu pour se préparer à écouter et partager…
- Postures de Yoga (Remuer)
- Relaxation (Relaxer)
ETAPE 2 : LIRE / DIRE
Lire
- A voix haute (ou faire lire)
Pour nourrir l’imaginaire, le vocabulaire et conduire ensuite l’autre à s’exprimer.
Pour apaiser, comme la lecture du soir ou les siestes contées.
- L’ordre des textes
L’ordre peut être préparé à l’avance, en fonction d’une progression poétique ou cohérente.
Les textes peuvent être piochés au hasard (qui peut être un hasard « préparé » avec des citations, des expressions qui introduisent des extraits…).
Il est aussi possible de choisir de manière à faire du lien par rapport à ce qui a été dit par les participants : cela nécessite une part d’improvisation de l’animateur, pour s’adapter aux réactions !
Parler de soi avant / pendant / après la lecture
Les temps de lecture et d’échanges peuvent être entremêlés. (Ressentir)
- Expression écrite : écriture ou dessin
Expression libre, de remarques personnelles sur des petits papiers (A5 maximum) mis à disposition, avec différents types de stylos, crayons…
Expression guidée : est-ce qu’un texte / une réaction vous a particulièrement touché ?
- Expression orale
Donner un cadre rassurant et bienveillant : ce qui s’échange dans l’atelier reste dans l’atelier.
Par rapport aux textes lus, chacun peut librement commenter, réagir, réfléchir.
En tant qu’animateur, il faut savoir se préparer à faire face aux émotions qui surviennent éventuellement (chagrin, colère…). Quand on doit gérer le groupe, il est utile prévoir la présence d’un autre adulte qui peut accompagner une personne qui aurait besoin de s’isoler. Ou signaler discrètement à celle-ci que l’on a remarqué son malaise, pour inviter à en parler individuellement après…
- Médiation par les objets
Parler à partir d’un objet concret permet une mise à distance qui facilite la prise de parole.
Cela se prépare à l’avance, en demandant aux participants d’apportez un objet en lien avec le thème, par une question : qu’est-ce qui t’aide à te sentir libre ? quel objet aimerais-tu apporter dans ta cabane ? quel vêtement a marqué une étape de la croissance de ton corps…
et surtout à propos duquel ils ont une histoire à partager.
On peut même mettre à disposition une malle aux trésors dans laquelle on conserve divers objets (pour ceux qui auraient oublié le leur).
Les autres peuvent poser des questions, faire des commentaires bienveillants, raconter leur propre expérience (sinon l’animateur le fait, pour montrer que la parole de chacun a été entendue, prise en compte).
ETAPE 3 : Faire une pause
- Proposer une respiration guidée, en lien avec le thème. (Respirer)
- Prendre le temps de partager une tisane, des gâteaux…
ETAPE 4 : La créativité
Proposer une activité plastique en lien avec le thème, dans le prolongement d’une lecture… (Réaliser)
Il y a beaucoup de possibilités à adapter au thème, à retrouver sur le blog :
ETAPE 5 : Après ? Vers l’autonomie…
- Proposer de faire un carnet que l’on peut poursuivre en dehors de l’atelier.
- Donner quelque chose que l’on peut garder : un texte, une citation…
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Deux ateliers complets à retrouver sur le blog :
- Sur les cabanes : http://lebateaulivre.over-blog.fr/bibliotherapie-cabanes
- Sur le corps : http://lebateaulivre.over-blog.fr/bibliotherapie-corps
Pour les enseignants intéressés, le mot de passe est à demander sur le groupe Facebook Respir'Ado.
LIVRES
DENIS, Marine Nina. 100 idées pour pratiquer la bibliothérapie. Tom Pousse, 2023
>> Une première approche synthétique, avec une idée par double page.
DETAMBEL, Régine. Les livres prennent soin de nous : pour une bibliothérapie créative. Babel, 2017
>> Essai personnel sur les effets de la lecture, par l’une des première bibliothérapeute française. Elle propose des stages individuels et collectifs vers Montpellier.
LOUVEL, Aurélie. Bibliothérapie jeunesse : une approche expressive et créative. Dunod, 2021
>> Par une ancienne prof-doc ! Avec des pistes pédagogiques et des idées pour aménager le CDI. Elle propose des formations en ligne (via son compte Instagram et son site).
PETIT, Michèle. Éloge de la lecture : la construction de soi. Belin, 2002
>> Réflexions inspirantes autour de la lecture et ses effets sur le lecteur.
SITES
http://www.profdoc.fr/bibliotherapie-au-cdi
>> Un dossier avec des liens sur le thème.
CENDO, Armelle. « TRAAM Documentation : la bibliothérapie au service du bien être individuel et collectif ». Doc@zur, 28/07/2020
>> Présentation du projet « Lire Délivre ».