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  • : Le Bateau Livre
  • : Pédagogie, Bibliographies de littérature jeunesse & Activités autour de la lecture, la recherche documentaire, l'EMI, l'éducation à l'image, le bien-être... (collège-lycée). NB : Merci de respecter les conditions de droits de reproduction détaillées plus bas.
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Auteur

  • Mathilde Bernos
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 14:10

CONDIE, Ally

L’été de Summerlost

Gallimard, 2017, 304 p. (Grand Format Littérature)

ISBN : 978-2-07-060144-8

14,5 euros

 

Genre : roman d’apprentissage

Thème : deuil – famille – amitié – théâtre – différence

Niveau : 5e – 4e – 3e

 

 

Il y a un an, le père et le frère de Cedar, une jeune fille de 12 ans, sont morts dans un accident de voiture. Depuis, elle vit avec Miles, son frère de 8 ans et leur mère. Cette dernière vient d’acheter une maison de vacances à Iron Creek, où se déroule chaque été, un grand festival dédié à Shakespeare. Par curiosité, elle y suit son voisin Léo… et se retrouve embauchée comme vendeuse de programmes pour la saison. Elle découvre les coulisses du festival et finit par se passionner, comme Léo, pour le mystère qui entoure la disparition de la célèbre actrice Lisette Chamberlain, bien des années auparavant… Elle s'interroge sur un autre mystère : celui de la provenance des objets déposés sur le rebord de sa fenêtre et qui auraient tant plus à son frère disparu.…

De l’amitié et des rêves, pour apprendre à vivre malgré le chagrin…

 

 

J’ai aimé, les personnages positifs des deux adolescents, Léo et ses yeux pétillants, et Cedar, si vivante malgré le deuil.

 

Pourtant, j’avais des rêves.

Là.

Je me le suis avoué à moi-même.

J’en avais de toutes sortes. Je voulais retourner skier et devenir bonne et rapide. Je voulais aussi aller à Londres, un jour. Je voulais tomber amoureuse. Je voulais posséder une librairie ou un restaurant où les gens lanceraient « Salut, Cedar ! » en entrant, et je voulais parcourir à vélo les rues d’une petite ville, dans un pays où les gens parleraient une autre langue. Peut-être que mon vélo aurait un panier et qu’il y aurait des fleurs dedans. Je voulais vivre dans une grande ville et mettre du rouge à lèvre et faire mes courses à l’épicerie et les ramener chez moi dans un sac en papier. Mes talons hauts claqueraient lorsque je monterais l’escalier menant à mon appartement. Je voulais me tenir au bord d’un lac et écouter.

p. 190-191

Je me suis laissée emportée par l’atmosphère, m’évoquant des souvenirs estivaux, d’un festival de théâtre dédié à Shakespeare avec des amis à Oxford.

 

J’ai aimé le ton, à la fois nostalgique et optimiste. Et tous les petits détails qui ont contribué à rendre les personnages et anecdotes vivants et touchants.

Mon père disait souvent que la vie, c’était comme tourner les pages d’un livre. « Oh, regardez, disait-il en faisant semblant de tourner une page quand un coup dur nous arrivait. Pas de bol page quatre-vingt-dix-sept. Et quatre-vingt-dix-huit. Mais ça s’arrange page quatre-vingt-dix-neuf ! Tout ce qu’il fallait faire, c’était continuer à lire ! »

Pour les petites choses, cette façon de voir pouvait m’aider ; Comme quand on échouait à un contrôle ou que le coiffeur ratait notre coupe de cheveux ou qu’on se cognait la tête dans un toboggan aquatique et qu’on devait rentrer plus tôt que prévu d’un anniversaire à la piscine.

Bien sûr, papa ne refermait jamais brutalement le livre. C’est pourtant ce qui lui était arrivé.

p. 194

Après avoir les romans dystopiques d’Ally Condie (la trilogie « Promise » et Atlantia), qui plaisent aux élèves, mais m’ont semblé beaucoup plus convenus, ce roman est de loin celui que j’ai préféré de l’auteur !

 

On le referme avec un petit pincement au cœur que ce soit déjà fini…

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 16:43

RODKEY, Geaoff

Les jumeaux Tapper : votez Tapper

Nathan, 2017, ill. ; 277 p.

ISBN : 978-2-09-255725-9

9 €

 

 

 

Genre : journal intime / "roman oral"

Thème : fratrie / 6e / élection

Niveau : CM2 – 6e – 5e

 

Claudia mène avec un grand sérieux sa campagne pour les élections de 6e… Son frère décide de se présenter également, bien plus pour la contrarier que par réel engagement. Mais chacun va aller crescendo dans sa lutte pour se faire élire… faisant même appel à des directeurs de campagnes aux plans diaboliques…

 

Un petit roman plein d’humour, qui fait écho à l’actualité du moment… L’histoire a beau se passer parmi des collégiens new-yorkais, on retrouve les travers de nos politiciens, qui n’hésitent pas à faire quelques entorses à la morale et au savoir vivre pour parvenir à leurs fins…

 

Voir la présentation du premier de la série, qui reposait déjà sur le recours à divers procédés d’écriture : dialogues, SMS, mails, dessins, photos…

Les jumeaux Tapper : Tous les coups sont permis

 

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 15:20

CUVELLIER, Vincent / ROBIN (dessins)

Je ne suis pas un auteur jeunesse

Gallimard jeunesse / Giboulées, 2017. 128 p.

ISBN : 978-2-07-065372-0

15 €

 

 

Genre : autobiographie / essai

Thème : écriture / littérature jeunesse

Niveau : 3e – lycée – adultes

 

Vincent Cuvellier se livre à une introspection… Il déroule le fil de sa carrière d’écrivain, revient sur des éléments marquants pour lui, les galères ou les moments qui lui ont enfin permis d’obtenir son actuelle notoriété. Son récit est ponctués de dialogues intérieurs avec le général de Gaulle, Claude François ou Lino Ventura… lui permettant de se pencher avec recul et humour sur son expérience.

Au passage, il évoque sa conception de la littérature jeunesse, qui n’est pas une recette miracle pour aider les enfants à grandir, mais bien avant tout de la littérature…

 

Moi, mon métier, c’est d’écrire des livres pour les enfants, de leur raconter des histoires, de les faire rigoler, ou pleurer, c’est selon, et c’est déjà pas si mal. Essayons déjà d’écrire des bons livres, avant de vouloir construire, nourrir ou je ne sais quoi les enfants.

p. 58

Il présente aussi la littérature jeunesse en deux grands courants : la branche « Petit Prince » ou la branche « Petit Nicolas », dont il se sent plus proche…

 

 

Un peu difficile de commenter ce livre quand on a lu le passage hilarant sur les critiques littéraires d’œuvres classiques à la façon de critiques de littérature jeunesse ! (p. 65)

Que dire alors ? J’aime sa liberté de ton, sa façon de se livrer sans fioritures, son humour… des caractéristiques que l’on retrouve dans tous ses livres, que Vincent Cuvellier s’adresse aux enfants ou aux moins jeunes.

J’aime beaucoup l’objet aussi : grand format, couverture mate, tranche bleue, dessins en noir et blanc rapidement esquissés.

Un chouette bouquin à piquer aux élèves…


A lire ou relire : La fois où je suis devenu écrivain, qui raconte ses débuts dans le métier.

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 15:17

CUVELLIER, Vincent / PERRET, Delphine

Mon fils

Gallimard jeunesse / Giboulées, 2017. 96 p. (Hors-Série)

ISBN : 978-2-07-060119-6

15 €

 

 

 

Genre : album

Thème : paternité / fils

Niveau : dès 5 ans et bien au-delà

 

Un père parle de son fils. Les petites anecdotes du quotidien permettent de cerner sa personnalité, mais surtout le regard que son père porte sur lui et la tendresse qu’il lui voue.

 

Des fois, mon fils a peur de mourir. Quand il sera plus grand, je lui dirai qu’il vaut mieux avoir peur de mourir qu’avoir peur de vivre.

On retrouve le style de Vincent Cuvellier : des phrases courtes, dont l’apparente naïveté oscille entre facétie et pudeur. La simplicité des illustrations, dessins en noir et blanc avec des aplats de couleurs, s’accorde parfaitement avec les propos : d’apparence douce et légère, mais aussi riche de sous-entendus, reposant sur une connivence avec le lecteur. Cet album sonne juste et, en permettant plusieurs niveaux de lecture, touchera autant les enfants que les parents.

 


A lire aussi :

l’hilarante série « Emile », avec notamment un nouveau titre :

Emile fait l’enterrement, ou comment Emile, flanqué de sa copine vieille dame, passe une délicieuse après-midi funèbre…

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 18:33

Prévert : les poèmes en bandes dessinées

Petit à Petit, 2017, 144 p. (Docu BD)

ISBN : 979-10-95670-20-916,9 €

 

 

Genre : poésie / bande dessinée

Thème : guerre – société de consommation -

Niveau : Collège - lycée

 

9 poèmes de Jacques Prévert sont repris et interprétés graphiquement par différents auteurs de bandes dessinées : Quelqu’un, Le retour au pays, L’orgue de Barbarie (2 versions), Sur le champ, Fête, Ne rêvez pas, Chasse à l’enfant, Pour toi mon amour, Chanson des escargots qui vont à l’enterrement.

 

On y perçoit l’œuvre d’un auteur engagé, contre la guerre, l’uniformité, le capitalisme… et défenseur des opprimés.


 

 

 

Pointez

grattez vaquez marnez bossez trimez

Ne vous reposez pas

le Travail repose sur vous.

"Ne rêvez pas"

J’ai aimé :

  • La variété des illustrations.

 

  • Les textes intégralement reproduits, dans les planches elles-mêmes et à la fin de chaque BD. Cela les rend accessibles, même à un jeune public qui peut voir les images en écoutant la lecture (pour peu qu’il s’intéresse à des thèmes tout de même sombres… ce qui était le cas de mon cobaye de 5 ans, qui a même fait un rapprochement entre l’antimilitarisme de « Sur le champ » et « Canons à vendre » de Boris Vian !)

 

  • Les deux versions d’un même poème, qui permet de voir deux regards très différents à partir d’un même texte et donnent l’idée de faire créer d’autres images aux élèves à partir de ce poème ou d’autres.

 

  • Le parallèle entre des épisodes de la vie du poète et les poèmes choisis.

 

J’ai moins aimé :

  • La sélection aurait pu être plus surprenante… et moins pessimiste ! Il y a du choix dans l’œuvre foisonnante de Prévert… Donc mieux vaut savoir à l’avance que ce sont plutôt des poèmes engagés.

 

  • Les pages biographiques, qui me semblent laisser de côté des aspects importants de l’œuvre de Prévert.

 

Cette année est marquée par les 40 ans de la mort de Prévert.

Une raison supplémentaire de le redécouvrir

ou de le faire découvrir à nos jeunes lecteurs !

 

Une collection intéressante pour lire la poésie autrement !

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 22:18

HAHN DOWNIN, Mary

Attends qu’Helen vienne : une histoire de fantômes

Thierry Magnier, 2016, 208 p.

ISBN : 978-2-36474-954-2

14,5 euros

 

 

 

Genre : fantastique

Thème : fantôme / famille recomposée / relation frère-sœur / colère

Niveau : 4e / 3e / 2de

 

Molly et son frère Michael ont du mal à supporter Heather, la fille de leur beau-père, qui n’arrête pas de mentir, se plaindre d’eux et crée des tensions dans le climat familial. La famille recomposée déménage à la campagne dans une ancienne église, où les parents espèrent trouver le calme propice à leurs activités artistiques. Les enfants découvrent qu'un ancien cimetière se cache au fond du jardin. Heather est fascinée par l’endroit et y passe des journées entières. Elle menace Molly et Mickaël de la vengeance d’Helen. Ces derniers découvrent qu’une Helen a bien existé et serait morte dans le lac. Qui est-elle et que veut-elle ?

 

Cette histoire de fantôme s’inscrit dans la lignée des classiques du genre. Elle est terriblement angoissante ! L’entrée dans le fantastique est progressive et le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. Un très bon récit à proposer dans le cadre de l’étude du fantastique en 4e… en prévenant les jeunes lecteurs qu’ils risquent d’avoir la frousse !

 

Un film adapté du roman est sorti fin 2016.

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 21:59

FOMBELLE, Timothée de

Le livre de Perle

Gallimard, 2017, 325 p. (Pôle Fiction)

ISBN : 978-2-07-058554-0

6,7 €

 

Genre : merveilleux / historique

Thème : monde de féerie / 2e guerre mondiale / quête

Niveau : 4e – 3e – 2de

 

 

Plusieurs narrations se mêlent, des récits dans le récit, qui racontent l’histoire de Joshua Perle, venu du pays des fées dans notre dimension…

 

Le narrateur voit sa vie bouleversée, quant à 14 ans, il croise le chemin du mystérieux Joshua Perle. Ce dernier vit alors seul avec ses chiens, dans une cabane au milieu de la forêt, et le jeune garçon découvre chez lui d’innombrables objets étranges, conservés dans des valises.

 

Le lecteur apprend progressivement que « Perle », beau garçon d’abord mutique, puis à l’accent étrange, est arrivé à Paris peu avant la 2de guerre mondiale, recueilli par M et Mme Perle, marchands de guimauves, dont le fils est mort quelques années auparavant. En parallèle, sont racontées les aventures d'Ilian, jeune prince exilé, amoureux d'une fée qu'il cherchera toute sa vie…

 

Les liens entre les personnages s’éclaircissent peu à peu…

 

De l’endroit d’où venait Perle, je ne suis sûr que de ces premiers mots : « Il était une fois »

J’écris le reste avec tout ce que j’ai appris depuis qu’il m’est apparu un jour d’automne devant sa muraille de bagages. Tout ce que je sais de cet univers auquel il fut enlevé.

Un texte entre le conte et le roman historique… Une belle écriture et un récit haletant, à réserver aux lecteurs avertis. Il ne sera pas toujours évident pour des adolescents de se repérer dans les changements de narrateurs, de lieux, d’époques.

 

Ce texte est réédité en poche, et c’est une excellente excuse pour l’avoir dans le fonds d’un CDI ou d’une bibliothèque jeunesse si ce n’est pas déjà fait, car son écriture, très belle, en fait un classique de la littérature jeunesse.

 

Je pense qu’une deuxième lecture, permettra de mieux s’imprégner de la musicalité du texte et de la richesse du récit.

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 23:57

LE GALL, Valie / COUSSEAU, Alex

Parmi les vivants. 1. Abel

Rouergue, 2016, 192 p. (Epik)

ISBN : 978-2-8126-1139-1

13,7 €

 

 

Genre : fantastique

Thème : amour / mort / fantôme

Niveau : 4e / 3e / 2de

 

Trois adolescents, Esther, Vlad et Inoke, s’apprêtent à passer l’été ensemble, comme chaque année. Mais l’arrivée du mystérieux Abel bouscule leurs habitudes. Il entre par les fenêtres et disparaît aussitôt. Il semble toujours dans les parages, mais reste insaisissable… Qui est-il, que veut-il ? Et que contient la boîte en forme de cœur qu’il porte dans la poche ?

 

On met malheureusement un peu de temps à entrer dans l’histoire et à s’attacher aux personnages, ce qui risque de rebuter certains de nos lecteurs. Mais la brièveté des chapitres et les changements de narrateurs permettent de relancer l’intérêt. On est peu à peu tenu en haleine, au fur et à mesure que le fantastique s’immisce dans le récit… qui s’achève sur une frustration, puisqu’il va falloir attendre le tome 2 (qui sort au printemps 2017) !

 

Voilà donc un nouveau titre à intégrer dans les rayonnages d'un CDI et qui pourra être proposé dans un réseau de lectures fantastiques en 4e

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 22:53

FOMBELLE, Timothée de / CHAUD, Benjamin (illustrations)

Georgia : tous mes rêves chantent

Gallimard jeunesse, 2016, 44 p. + 1 CD (Hors Série Musique)

ISBN : 978-2-07-060147-9

24,9 €

 

 

 

Genre : conte musical

Thème : séparation / chant / rêve / Commune de Paris

Niveau : dès 5 ans… jusqu’à 12…

 

Georgia, célèbre chanteuse, raconte son secret d’enfance…

Comment elle a été séparée de ses trois petites sœurs et placée chez sa tante à l’âge de 7 ans. Heureusement, ses rêves l’ont très tôt accompagnée… et puis la musique d’un violon de l’autre côté du mur, qui va changer sa vie. Mais d’où peut-elle bien venir, alors que derrière l’immeuble, il n’y a rien ?...

 

 

Un très bel ouvrage ! Qui arrive à aborder un thème difficile, la séparation d’une fratrie, avec aussi beaucoup d’espoir et de poésie.

 

Côté texte, un très beau récit de Timothée de Fombelle, qui nous plonge dans son univers imaginaire, où le passé communique avec le présent pour mieux l’enrichir.

 

Côté illustrations, les images belles et tendres de Benjamin Chaud, dont je suis fan depuis le très drôle « Je n’ai pas fait mes devoirs parce que… » chez Hélium.

 

Côté disque, de nombreux artistes racontent (Cécile de France, Anny Duperey) et chantent : Alain Chamfort, Emily Loizeau, Pauline Croze… pour composer une bande son mélancolique, parfois drôle, jamais mièvre. Avec des clins d’œil à l’histoire de la musique avec une très belle version de « Georgia on my mind" et du « Temps des cerises ».

 

 

A noter : ce projet soutient l'association SOS Villages d'Enfants, qui œuvre pour réunir les frères et sœurs séparés.

 

 

 

Présentation du projet
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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 23:13

JERUSALMY, Raphaël

Denis Diderot : non à l’ignorance

Actes Sud Junior, 2015, 82 p. (Ceux qui ont dit non)

ISBN : 978-2-330-03926-4

8 €

 

 

 

Genre : biographie

Thème : Denis Diderot / 18e siècle / Encyclopédie

Niveau : 5e / 4e / 3e

 

Très jeune, Denis Diderot s’intéresse à tout et cherche à partager son savoir. Ce n’est pas du goût de tous et sa lutte contre l’ignorance lui vaudra de faire de la prison. Loin de se décourager, il nourrit peu à peu l’idée de mettre la connaissance à la portée de tous et conçoit, avec l’aide de différents auteurs, la première Encyclopédie. Au fil des chapitres, chaque découverte de Diderot est suivie d'une définition tirée de son Encyclopédie... et de Wikipédia.
 

 

Peu adepte des biographies, des romans historiques et des récits de commande… je me force toujours un peu à commencer un nouveau titre de cette collection, et pourtant, je ne suis jamais déçue ! Elle permet de rendre très accessible la vie et le contexte historique dans lequel des personnalités marquantes se sont distinguées.

 

Ce récit sur Diderot et sa lutte contre l’ignorance, me paraît particulièrement important à avoir dans un CDI. Non seulement parce que cela permet de comprendre dans quel esprit a été rédigée la première encyclopédie et amener à réfléchir au fonctionnement de Wikipédia. Mais aussi pour rappeler l’importance du savoir et de son usage...

 

 

Les reproches de Denis ne s’adressent pas uniquement aux Français de l’époque. Mais à tous les hommes. Et surtout à nous.

Nous qui avons aujourd’hui libre accès à l’information, au savoir, aux télescopes ; Nous qui savons parfaitement dans quelles conditions vivent les enfants indiens, chinois, népalais qui cousent nos jeans à la mode dans des hangars sombres de Calcutta ou de Singapour. Nous qui ne pensons pas trop aux travailleurs immigrés qui nettoient nos rues et dorment à vingt dans une cave. […] Quelle excuse avons-nous ? Celle du « je ne savais pas » ?

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