Pour prendre conscience de ses pensées.
Sur une belle idée du livre très inspirant de Gilles Diederichs :
Temps Calme ! Larousse, 2015
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Pour cette relaxation créative, tu as besoin
d’une feuille de papier blanc et d’un crayon.
Dessine un paysage de montagne,
en laissant le ciel blanc pour le moment.
Ton dessin peut être tout simple, juste un trait
Ou plus élaboré, avec des couleurs, des détails (un lac, de la végétation…),
selon ton envie et le temps dont tu disposes.
Pose le dessin devant toi, garde le crayon en main
et assied-toi en tailleur sur un coussin, avec 3 points d’appui :
ton séant et tes deux genoux.
Si ce n’est pas confortable, tu peux te mettre à genoux. Ou même sur une chaise.
Tu formes comme une montagne, avec une base solide
et le sommet dirigé vers le ciel.
Comme la montagne, tu es là, calme et tranquille,
sans rien à faire d’autre que d’observer ce qui se passe en toi, autour de toi.
Tu gardes les yeux ouverts, posés sur ton dessin.
Commence par porter ton attention à ta respiration.
Tu inspires et tu expires naturellement, sans forcer.
Tu observes le rythme de ton souffle, lent ou rapide, régulier ou saccadé.
Tu sens l’air qui entre et sort par tes narines ;
ton ventre qui se soulève au rythme de ta respiration.
Peu à peu, des pensées arrivent...
Il est impossible de ne pas avoir de pensées,
mais on peut choisir de ne pas les laisser nous envahir
et de les laisser repartir aussitôt,
comme les oiseaux passent dans le ciel.
Chaque fois que tu prends conscience d’une pensée, laisse-là s’envoler
et dessine un « V », comme un oiseau dans le ciel au-dessus de ta montagne.
Chaque fois que tu le peux, ramène ta conscience sur ta respiration…
Si d’autres pensées arrivent, tu continues à dessiner, autant de fois que nécessaire.
Si tes pensées sont plutôt négatives (peurs, soucis…),
tu peux les représenter
par des nuages plus ou moins foncés, de la pluie, des éclairs, des tornades…
Si elles sont joyeuses,
elles peuvent prendre la forme d’un soleil, d’un arc-en ciel…
Tu peux continuer ainsi un moment.
Observe le nombre de pensées dessinées sur ton dessin.
Constate combien se sont envolées.
Chaque fois que tu as besoin de retrouver la tranquillité de la montagne,
tu peux t’accorder un moment pour laisser les pensées te passer au-dessus.
Le ciel de tes pensées n’est jamais le même.
Après la pluie, le soleil finit toujours pas revenir...
Demain, le dessin sera différent.