Je choisis un endroit où je me sens bien.
Je pense à me couvrir, car mon corps va avoir tendance à se refroidir au fur et à mesure qu’il se détend.
1) INSTALLATION
Je m’installe dans une position confortable, que je vais pouvoir tenir un moment :
DEBOUT
Je suis debout, les pieds bien à plat, écartés de la largeur du bassin (je peux me tenir les pieds joints / écarter les pointes / écarter les talons).
Je vérifie mes appuis au sol : ni trop en avant / en arrière / sur les côtés.
Je me tiens bien centré. Les genoux très légèrement fléchis, pour ne pas bloquer les articulations.
ASSIS
Je suis assis en tailleur, ou les jambes repliées sur le côté.
Je me tiens le dos droit, la tête droite, le menton un peu rentré, les épaules décontractées…
COUCHÉ
Je suis allongé sur le dos, le menton légèrement penché vers la poitrine, les bras le long du corps, les jambes décroisées.
Je sens mes appuis, les points de contact sur le sol.
2) RESPIRATION
Je porte mon attention sur ma respiration.
Quand je me sens prêt, je ferme les yeux pour être plus attentif à ce qui se passe à l’intérieur de moi.
J’observe : ma respiration est-elle lente ou bien rapide, est-elle calme ou agitée ? J’inspire et j’expire et j’observe simplement.
Quand j’inspire, l’air qui entre dans mes narines est un peu frais, quand j’expire, il est plus tiède.
Je peux poser mes mains sur mon ventre, si cela m’aide à me concentrer sur ma respiration : quand j’inspire, mon ventre se soulève légèrement, quand j’expire, il se dégonfle.
Pendant que je respire, il se peut que des pensées arrivent : je vais peut-être penser à ce qui s’est passé juste avant, ou à ce qui se passera après…
Il est difficile d’arrêter le flux des pensées, mais je peux décider de ne pas m’y arrêter et de les laisser s’échapper avec le souffle. Chaque fois que mes pensées m’emmènent ailleurs, je me concentre à nouveau sur ma respiration.
Petit à petit, ma respiration devient plus ample, mon souffle se calme.
Il se peut que j’ai envie de bailler, les yeux qui coulent ou le ventre qui gargouille… C’est bon signe ! Cela veut dire que mon corps se détend. Je peux me laisser aller, sans mettre la main devant la bouche… Je me sens prêt pour la relaxation.
© Photo Mme BERNOS