2 juin 2009
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08:48
ZAFON, Carlos Ruiz
L'ombre du vent
© Libraire Générale Française, 2006 (Le Livre de Poche)
ISBN : 978-2-253-11486-4
8 €
Illustration de F. Catala-Roca
Thèmes : livre - écrivain - libraire
Niveaux : Lycée - Adulte
L'ombre du vent
© Libraire Générale Française, 2006 (Le Livre de Poche)
ISBN : 978-2-253-11486-4
8 €

Thèmes : livre - écrivain - libraire
Niveaux : Lycée - Adulte
Une histoire qui se déroule dans une sordide Barcelone, d'après la 2ème Guerre Mondiale. Le narrateur, Daniel Sempere, n'est d'abord qu'un petit garçon. Son père, libraire spécialiste de livres anciens, l'emmène au Cimetière des Livres Oubliés choisir un ouvrage, qu'il aura la responsabilité de défendre et faire connaître. Il choisit le texte d'un auteur inconnu, Julian Carax : "L'Ombre du vent", dont les tirages ont tous disparus, détruits par un individu énigmatique... Un autre librairire réputé veut acheter ce dernier exemplaire, mais Daniel refuse de le vendre et enquête pour comprendre ce que sont devenus l'auteur et ses livres. L'intrigue est complexe, avec de nombreux retours en arrière, par l'intermédiaire d'autres narrateurs, qui racontent leur version des faits à Daniel, oralement ou par écrit. Dans ces récits-gigognes se mèlent plusieurs genres narratifs : roman d'apprentissage, policier, avec des dérives fantastiques...
Je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman, à cause des longueurs, des digressions parfois fastidieuses. Mais je me suis tout de même laissée happée petit à petit par son mystère et me suis accrochée à ses 600 pages pour découvrir le dénouement. La thématique est intéressante bien sûr... avec beaucoup de citations autour du livre et de la lecture : "Bea prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares." [p. 632]
Je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman, à cause des longueurs, des digressions parfois fastidieuses. Mais je me suis tout de même laissée happée petit à petit par son mystère et me suis accrochée à ses 600 pages pour découvrir le dénouement. La thématique est intéressante bien sûr... avec beaucoup de citations autour du livre et de la lecture : "Bea prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares." [p. 632]