LA DECOUVERTE
La conteuse Praline Gay-Para a récolté des histoires, lors d'un travail en banlieue parisienne. Elle les réinvente et en fait des contes de la vie quotidienne.
Dans sa petite caravane rouge, elle reçoit des groupes de 10 spectateurs, pour 10 minutes. Chacun reçoit un petit papier avec le numéro d'une histoire et un objet qui lui correspond (une loupe, un diamant, une carte postale...).
Elle intervient lors de festivals ("Paris en toutes lettres"...), en partenariat avec des médiathèques, etc...
LA PETITE IDEE
J'aime l'idée...
- de voyager avec une histoire, à bord de la caravane...
- du rapport à l'objet, qui donne l'impression de participer à l'histoire...
- de partir d''histoires "vraies"...
- de la proximité avec la conteuse...
Elle peut être adaptée...
- En faisant intervenir la conteuse, pour des collectes d'histoires et / ou un spectacle. Ce qui nécessite de trouver un partenariat, par exemple avec une médiathèque, des subventions...
- En travaillant avec les élèves dans le cadre du cours de français, à partir de collectes d'histoires personnelles, de réécritures sous forme de contes auxquels on associe un objet...
L'idée me fait penser au recueil "Clic" aux éditions Milan :
Gé vient de mourir. Photographe de presse, il a passé sa vie à voyager. A chaque retour, il proposait à ses petits-enfants un « troc d’histoire », les incitant à « […] regarder, écouter, essayer de nouvelles choses, prêter attention à ce qu’elle lisait…. Tâcher de trouver une bonne histoire à lui raconter à son retour. Qu’elle ait relaté un événement particulier à l’école, un film au cinéma, les résultats de ses matchs de foot, Gé écoutait chaque mot avec attention.
Maggie terminait son récit et Gé commençait le sien. Ses histoires débutaient presque toutes par une photo, ou par un petit objet qu’il tirait de sa poche.
- A ton avis qu’est-ce que c’est ? lui demandait-il. »
Et en proposant des petits spectacles,
dans un lieu décoré en cours d'arts plastiques ou avec un club :
une petite salle transformée en "salle à voyager"...
une tente que l'on dresse dans la cour...
Bref, un lieu "autre", à l'intérieur duquel l'imaginaire s'évade !