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  • : Le Bateau Livre
  • : Pédagogie, Bibliographies de littérature jeunesse & Activités autour de la lecture, la recherche documentaire, l'EMI, l'éducation à l'image, le bien-être... (collège-lycée). NB : Merci de respecter les conditions de droits de reproduction détaillées plus bas.
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Auteur

  • Mathilde Bernos
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.

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- me contacter avant toute utilisation pédagogique
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©DI - Mme B
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 17:49
Pourquoi tenir un blog quand on est enseignant ? Quelles sont les implications, ce qui motive ce mode de communication encore neuf ? Voici une petite enquête et un témoignage subjectif, ou comment une enseignante-documentaliste en banlieue est devenue blogueuse...



Lundi 9 Février 2009
Blogs, wikis, forums, nouveaux réseaux sociaux : quel intérêt pédagogique ?
J'apprends que les Cahiers Pédagogiques préparent un numéro spécial autour de cette question. Publiant régulièrement des articles sur trois blogs (professionnel, collectif et personnel), le site de mon collège ou ponctuellement sur d'autres et gérant deux portails de ressources, cela me paraît l'occasion de réfléchir sur les raisons qui me poussent à consacrer du temps et de l'énergie à cette aventure virtuelle... en particulier à bord du «Bateau-Livre».


Lundi 2 Mars 2009

Des intérêts « objectifs »...
Ce blog était initialement un support de stage  pour des enseignants-documentalistes et de français, coanimé avec Brigitte Réa dans l'académie de Vesailles : "Donner le goût de lire". Puis il s'est étoffé... Lors de réunions, sur les listes de diffusion, nous échangeons beaucoup d'idées bibliographiques ou d'activités pédagogiques. Les mettre en ligne permet de les partager plus facilement. Récemment, j'ai élargi l'usage du blog aux élèves : la découverte de petits outils pratiques en ligne (Slideshare, Calameo...) permet d'exploiter directement les séances déjà prêtes en traitement de texte ou diaporama.


Samedi 4 avril 2009
Un sujet d'échanges...
Et les autres enseignants-blogueurs ? A quoi, à qui destinent-ils leurs blogs ? Leurs motivations sont-elles similaires aux miennes ? Je décide de poser la question, à travers un sondage , pour cerner le contexte dans lequel ils écrivent sur Internet.


Lundi 6 avril 2009
Quelques chiffres
Déjà une quarantaine de personnes a répondu ! Des documentalistes essentiellement, puisque j'ai lancé l'information sur la liste de diffusion E-doc. 65 % exercent en collège et 30 % en lycée. Avec une répartition équitable entre anciens et nouveaux dans la profession.

A quelle fréquence, où publient-ils leurs articles ?... 41 % écrivent plusieurs fois par mois, 30 % occasionnellement, 19 % plusieurs fois par semaine et 7 % jamais. 58 % le font sur un espace dont ils sont l'auteur, 10 % sur un espace collectif, 19% sur les deux et 13 % ne sont pas auteur de cet espace virtuel. Il peut s'agir d'un site (36 %), d'un blog (31 %), d'un portail de ressources (10 %) ou de plusieurs espaces (23 %). 60 % rédigent différents genres de textes, 20 % surtout des cours et ressources, 17 % les travaux de leurs élèves et 3 % des textes de réflexion. Presque la moitié diffuse également des publications non pas pédagogiques, mais sur leur vie quotidienne, leur famille ou une pratique artistique.

Pour qui écrivent les enseignants ?... 62 %, pour les élèves et leurs familles, afin de montrer les réalisations de la classe et communiquer des ressources. 18 % y voient l'occasion de partager leur travail avec les collègues. 20 % le font aussi pour eux-mêmes, en quête de sens, d'un retour.

Ce sondage reste ouvert et les statistiques vont peut-être évoluer... Des questions subsistent : qu'attendons-nous de cette activité facultative, pourquoi nous y adonner, alors que nous n'y sommes pas contraints et avons déjà fort à faire ? Que cherchons-nous ainsi à satisfaire ?


Mercredi 8 Avril 2009
Des motivations sous-jacentes...
Je repense à mon mémoire de stage : «comment favoriser la construction de la motivation des élèves au CDI ?». Dix ans plus tard, c'est sur la motivation des enseignants que je m'interroge. Ce facteur est nécessaire à toute action humaine. Nous agissons avec le désir d'avoir ou d'éviter quelque chose. Il peut naître, entre autres, de la curiosité personnelle, de la capacité à se projeter dans l'avenir. Une de nos préoccupations de pédagogue est de susciter et d'entretenir chez nos élèves le désir d'apprendre, de comprendre, de fournir des efforts. Cela implique que nous soyons nous-même motivés par ce que nous faisons. Comment continuer à jouer ce rôle, si nous perdons notre propre motivation ?

Il existe plusieurs théories, expliquant les facteurs de la motivation. Maslow, un psychologue américain, répartissait les différents mobiles de l'action humaine en une pyramide des besoins : physiologiques, de sécurité, d'appartenance et relations sociales, d'estime et de réalisation de soi. Sont-ils tous satisfaits dans notre milieu professionnel ? Qu'en est-il du manque de reconnaissance, de la fatigue, du découragement ou du sentiment d'échec que l'on éprouve parfois en intervenant auprès d'adolescents en difficulté, de l'impression de travailler toujours dans l'urgence, sans pouvoir se concerter entre collègues et prendre du recul par rapport à notre pratique ? Sans parler des obstacles que nous rencontrons dans nos projets professionnels, avec de réelles répercussions sur nos vies personnelles : quelles sont nos perspectives d'évolution de carrière ou de mutation ?... Ce sont les doutes et les frustrations que j'observe chez moi ou d'autres après dix ans dans l'Académie où j'ai été envoyée.

Pour dépasser ces difficultés, j'ai ressenti la nécessité de trouver plus de sens aux efforts fournis dans mon établissement et de restimuler mon intérêt pour mon métier. Je réalise que le blog a rempli cette fonction, en m'incitant à expérimenter et mettre en forme mes idées de façon plus aboutie, puisqu'elles étaient visibles par tous. Les élèves prennent l'habitude d'utiliser les documents conçus pour eux. Les retours de la part des collègues m'encouragent : des enseignants ou bibliothécaires de toute la France et parfois l'étranger réagissent, questionnent, partagent à leur tour, par le biais de commentaire, mails ou appels téléphoniques. J'ai trouvé dans ce petit univers virtuel les échanges et une certaine reconnaissance qui me manquaient dans mon quotidien d'enseignante.

Quel est l'intérêt pédagogique des blogs ? Montrer, échanger, partager, motiver... collègues et élèves. Pourquoi avec un blog plutôt qu'un site ? Il permet davantage de spontanéité, la possibilité de se sentir moins anonyme fourmi dans le grand système. L'établissement scolaire est un lieu clos, dont on a parfois l'impression d'avoir fait le tour, avant de pouvoir en partir pour reconstruire ailleurs. Nous avons pourtant besoin de changements, d'évolution, de buts personnels... Internet propose une ouverture.


Lundi 27 avril 2009
Hé bien, bloguez maintenant !
Je reçois un message qui me demande de remanier mon article, tant sur la forme que sur le fond. Passée la première déception, je me remets au travail, en comprenant qu'écrire pour une revue impose nécessairement des contraintes, que celles-ci permettent d'enrichir la réflexion, en incitant à se remettre en question... et qu'écrire sur son blog offre bel et bien une liberté, un espace d'expression où il n'y a d'autre censure que le respect d'autrui !


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