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  • : Le Bateau Livre
  • : Pédagogie, Bibliographies de littérature jeunesse & Activités autour de la lecture, la recherche documentaire, l'EMI, l'éducation à l'image, le bien-être... (collège-lycée)
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Auteur

  • Mathilde Bernos
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.
  • Enseignante-documentaliste depuis 1998, j'exerce en collège dans l'Académie de Nice. J'ai animé des formations sur la littérature jeunesse, les carnets de voyage et les blogs dans l'Académie de Versailles et sur la relaxation et le bien-être dans l’Académie d’Aix-Marseille.

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22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 12:53

Une présentation de deux activités créatives en plein air

pour le numéro des Cahiers Pédagogiques "Apprendre Dehors" :

 

  • écrire des haïkus (6e)
  • créer une œuvre de land art (3e)
© BERNOS, Mathilde. "Créations au bord de l'eau" in Dossier "Apprendre Dehors". Cahiers Pédagogiques 06/2021, n°570. p. 17

© BERNOS, Mathilde. "Créations au bord de l'eau" in Dossier "Apprendre Dehors". Cahiers Pédagogiques 06/2021, n°570. p. 17

POUR EN SAVOIR PLUS
SUR CE N° DES CAHIERS PEDAGOGIQUES
CREATIONS AU BORD DE L'EAU

 

 

     Et si l’enseignant.e documentaliste proposait aussi des activités hors-les-murs ? Quand on travaille dans un collège Haute qualité environnementale, au pied de la montagne de la Sainte-Baume, c’est tout naturellement que l’idée d’aller en plein air s’impose. La nature est ainsi devenue objet d’observation et support de création, dans deux projets artistiques : l’écriture de haïkus dans le cadre du cours de français pour des élèves de sixièmes et des réalisations d’œuvres land art en troisièmes, en partenariat avec les SVT et les Arts Plastiques. Ces deux séquences se sont articulées entre l’intérieur et l’extérieur, au bord de l’Huveaune, un fleuve à cinq minutes à pied du collège.

 

 

Les Haikus

Pour l’écriture des Haikus, un premier temps au CDI est consacré à la présentation du projet et la distribution d’un « carnet de haïkus », permettant de récapituler les règles et d’écrire et dessiner ou coller dessus. Les sixièmes s’initient à cette forme poétique à travers un « kukaï », où l’on se rassemble pour lire et échanger autour de haïkus anciens et contemporains. Chaque élève lit dans sa tête les textes écrits sur de petits papiers qui circulent entre eux et recopie ses trois préférés, qui seront ensuite récités à haute voix pour que chacun puisse s’en imprégner. A partir de cette découverte, on déduit les règles d’écriture : Quelle est la forme commune de ces poèmes ? Quelles saisons, sensations ou sentiments évoquent-ils ?...

 

 

Un haïku s’écrit avec les cinq sens : « Soyez curieux, ouvrez grand les yeux, le cœur, le nez, les oreilles, le palais, les mains, les doigts… et saisissez toutes les merveilles qui nous entourent. » rappelle le poète Jean-Hugues Malineau[1]. Au cours de la promenade, lors d’une deuxième séance, les élèves sont ainsi invités à observer l’environnement et noter dans leur carnet ce qu’ils sentent, voient, entendent… ainsi que les émotions qui les traversent.

 

 

A partir de ces impressions, ils rédigent un ou plusieurs haïkus, qu’ils accompagneront d’une illustration, une photographie de préférence, pour saisir l’instant comme leur court poème, ou un dessin, un collage…

 

 

Le land art

Pour découvrir le land art, les troisièmes viennent au CDI feuilleter des ouvrages d’artistes connus et échanger autour de projections. On commente ensuite la fiche « analyse de terrain » qui les aidera à observer le site et y concevoir leur œuvre, en réfléchissant au choix des matériaux  (d’origine minérale, végétale, animale…), des couleurs, des formes… La nature est à la fois support, sujet et matériau de cette pratique artistique contemporaine.

 

 

En arrivant sur le lieu qui accueillera leur œuvre éphémère, les élèves sont incités à regarder attentivement autour d’eux et à le noter sur leur fiche, dans un tableau récapitulant les différents éléments de biodiversité étudiés en SVT. Ils travaillent par petits groupes pour choisir le meilleur emplacement et le photographier avant intervention, puis ramasser les éléments naturels qui leur semblent intéressants, sans endommager l’environnement (feuilles, cailloux, brindilles…).

 

 

Ils commencent par dessiner leur projet, avant de le réaliser in-situ, en jouant sur les formes, les matières, les couleurs, l’alternance, la répétition, les accumulations : brochettes de feuilles, de baies, de fleurs... totems de pierres, de bois... mandalas au sol avec des éléments naturels…. Ils doivent trouver des moyens de fixation naturels (bâtonnets, brindilles, caillou, sève...) et les intégrer à leur œuvre. Ils finissent en photographiant à nouveau le lieu transformé par leurs soins.

 

Chacune de ces deux séquences s’achève par une restitution sous forme d’exposition collective au CDI, présentant les réalisations des élèves : les carnets de haïkus pour les sixièmes, des cadres présentant les photographies avant / après et les croquis de land-art pour les troisièmes. Elles sont présentées accompagnées des éléments récoltés à l’extérieur qui les ont inspirés : bouts de bois, cailloux, fleurs… souvenirs de ce moment de partage et d’échanges au bord de l’eau.

 

 

 

[1] Jean-Hugues Malineau,  « Trente haïku rouges ou bleus », Pluie d’étoiles éditions, 2000.

 

 

 

LES LIENS PRESENTES EN FIN D'ARTICLE
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